Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne...
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,Et que tu me parais, ornement de mes nuits,Plus ironiquement accumuler les lieuesQui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !