Le vieux café de la rue d'Amérique
La fête aux néons se termineEt la ville s'endortEt les gens restent seuls.Ils rentrent chez eux dans le noirComme ils font tous les soirsSans savoir ce qu'ils veulent,Mais la vieille villeEst là comme une îleAvec ses pavés de traversEt la nuit s'animeD'un flot de musiqueQui vient d'un bistrot entrouvert.
(Refrain)
Le vieux café de la rue d'Amérique
En plein milieu d'une ville en acier,
Le vieux café a des airs magnifiques
Tout peint de rouge et du vert aux volets.
Le patron ressemble à Brassens,Faut le voir quand il rinceLes verres en chantant.On a l'impression quand on vientBavarder en copain,Qu'on est son seul clientEt pour une femmeCe n'est pas un drameD'y venir même après minuit.La grosse fleuristeOu le garagiste,Ceux qui sont là sont des amis.
(au Refrain)
Avec son comptoir qui s'écroule,Les bruits que font les boulesDes joueurs de billard,On n'y trouve pas de gadgets,Mais on y fait des dettesEt tu paieras plus tard.J'irai sur la luneOu bien sur SaturneUn jour promener mes enfants,J'irai sans tristessePourvu qu'on me laisseCe coin où mon coeur est content.
(au Refrain, x2)