Mireille Mathieu "Le vieux café de la rue d'Amérique" lyrics

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Le vieux café de la rue d'Amérique

La fête aux néons se termineEt la ville s'endortEt les gens restent seuls.Ils rentrent chez eux dans le noirComme ils font tous les soirsSans savoir ce qu'ils veulent,Mais la vieille villeEst là comme une îleAvec ses pavés de traversEt la nuit s'animeD'un flot de musiqueQui vient d'un bistrot entrouvert.

(Refrain)

Le vieux café de la rue d'Amérique

En plein milieu d'une ville en acier,

Le vieux café a des airs magnifiques

Tout peint de rouge et du vert aux volets.

Le patron ressemble à Brassens,Faut le voir quand il rinceLes verres en chantant.On a l'impression quand on vientBavarder en copain,Qu'on est son seul clientEt pour une femmeCe n'est pas un drameD'y venir même après minuit.La grosse fleuristeOu le garagiste,Ceux qui sont là sont des amis.

(au Refrain)

Avec son comptoir qui s'écroule,Les bruits que font les boulesDes joueurs de billard,On n'y trouve pas de gadgets,Mais on y fait des dettesEt tu paieras plus tard.J'irai sur la luneOu bien sur SaturneUn jour promener mes enfants,J'irai sans tristessePourvu qu'on me laisseCe coin où mon coeur est content.

(au Refrain, x2)

El viejo café de la calle de América

El festival de neón se termina Y la ciudad se duerme Y las personas se quedan solas, Regresan a sus casas en la oscuridad Como lo hacen cada noche Sin saber lo que quieren, Pero la vieja ciudad Está ahí como una isla con sus calles. Y la noche cobra vida Por un flujo de música Que viene de un restaurante entreabierto

(Coro) El viejo café de la calle de América En pleno centro de una ciudad de acero El viejo café se ve magnífico Todo pintado de rojo y verde.

El jefe se parece a Brassens, Hay que verlo cuando enjuaga Los vasos mientras canta. Da la impresión de que cuando se platica con él, Se es su único cliente Y para una mujer No es un escándalo Venir de ahí aunque sea pasada la media noche. La florista gorda, O el mecánico, Todos los que están ahí son amigos.

(Coro)

Con su barra que se colapsa, Los ruidos que hacen las bolas de los jugadores de billar, No hay chismes, pero se hacen deudas Y tu pagarás más tarde. Yo iré a la luna O bien a Saturno A pasear a mis hijos un día, Yo iré sin tristeza, Con tal que me dejen Esa esquina donde mi corazón es feliz.