Reconnais que tu pars
D'accord je n'ai rien à direEt tu vois je ne dis rienTu oses pas me faire souffrirC'est mon pain quotidien
Tu prends la clé des champsEt la clé des adieuxAllez fiche moi le campTu le paieras tant mieux
Tu m'as déjà tout prisMes désirs mes tourmentsEt mes rêves aussiQui me détestent à présent
J'essaierais bien de frimerDevine un peu pourquoi ?J'hésite entre te cognerOu m'arracher les doigts
Mais où vas-tuOù vas-tu ce soir ?Qui vois-tu ?Qui t'éloigne de moi ?Reconnais, reconnais que tu parsAvec cet air de m\'en vouloirEt de sale gosse débrailléeReconnais, reconnais que tu parsAvec ton air de m'en vouloirEt tes grands yeux qui me font rêver
Pendant que tu t'en vasSur la pointe des piedsTu emmènes avec toiMes dernières années
Vieillir c'est bon pour ceuxQui n'ont rien d'autre à faireC'est pour les amoureuxQui mordent la poussière
Mais où vas-tuOù vas-tu ce soir ?Qui vois-tu ?Qui t'éloigne de moi ?Reconnais, reconnais que tu parsAvec cet air de m'en vouloirEt de sale gosse débrailléeReconnais, reconnais que tu parsAvec ton air de m'en vouloirEt tes grands yeux qui me font rêver
Hier encore tu m'aimaisHier c'était comme avantHier encore nos baisersFaisaient rire le printemps
Si l'on dormait la nuitC'était bras dans les brasTous les jours de la vieDevaient être comme ça
Je buvais sur ta peauMon bonheur ta folieOn se faisait pas de cadeauxChapitre jalousie
C'est trop tard maintenantLa malchance appartientÀ ces pauvres amantsDont on n'attend plus rien
Mais où vas-tuOù vas-tu ce soir ?Qui vois-tu ?Qui t'éloigne de moi ?Reconnais, reconnais que tu parsAvec cet air de m\'en vouloirEt de sale gosse débrailléeReconnais, reconnais que tu parsAvec ton air de m'en vouloirEt tes grands yeux qui me font rêver