Auprès de toi mon frère
À nos amours, à nos amis perdusÀ nos idoles un peu déchus
À nos combats, nos rêves presque nusÀ nos voyages au bout de la rue
À nos silences, à nos hivers frileuxÀ nos croyances autour du feu
À nos secrets, à nos trains de banlieueÀ nos parents, aux jours heureux
Je lève encore mon verre, un peu comme une prièreSans violons et sans pleurerJe marche de travers, auprès de toi mon frèrePeux-tu encore me protéger ?Je me laisse aller
À nos enfants, à nos désirs de vivreÀ nos vieux profs et à leurs livres
À nos princesses charmantes qu’on délivreÀ nos nuits blanches, nos bateaux ivres
Je lève encore mon verre, un peu comme une prièreSans violons et sans pleurerJe marche de travers, auprès de toi mon frèrePeux-tu encore me protéger ?Je me laisse aller
À nos chagrins, nos bonheurs partagés
Je lève encore mon verre, un peu comme une prièreSans violons et sans pleurerJe marche de travers, auprès de toi mon frèrePeux-tu encore me protéger ?Je me laisse allerJe me laisse allerAuprès de toi mon frèreJe me laisse aller