Les Lacs du Connemara
Terre brûlée au vent,Des landes de pierreAutour des lacs,C’est pour les vivantsUn peu d’enfer,Le Connemara.Des nuages noirsQui viennent du nordColorent la terre,Les lacs, les rivières,C’est le décor du Connemara.
Au printemps suivant,Le ciel irlandaisÉtait en paix,Maureen a plongéNue dans un lac du Connemara.Sean Kelly s’est dit :« Je suis catholique,Maureen aussi ! »L’église en granit de Limerick,Maureen a dit oui.De Tipperary,Bally-Connelly,Et de Galway,Ils sont arrivésDans le comté du Connemara.Y avait les Connor,Les O’Connelly,Les FlahertyDu Ring of KerryEt de quoi boireTrois jours et deux nuits.
Là-bas au Connemara,On sait tout le prix du silence.Là-bas au Connemara,On dit que la vie,C’est une folieEt que la folieÇa se danse.
Terre brûlée au vent,Des landes de pierresAutour des lacs,C'est pour les vivantsUn peu d’enfer,Le Connemara.Des nuages noirsQui viennent du nordColorent la terreLes lacs, les rivières,C’est le décor du Connemara.
On y vit encoreAu temps de Gaels et de Cromwell,Au rythme des pluies et du soleil,Au pas des chevaux.On y croit encoreAux monstres des lacsQu’on voit nagerCertains soirs d'étéEt replonger pour l'éternité.On y voit encoreDes hommes d'ailleursVenus chercherLe repos de l’âmeEt pour le cœurUn goût de meilleur.L’on y croit encoreQue le jour viendra,Il est tout près,Où les IrlandaisFeront la paixAutour de la croix.