Le Cygne blanc
Elle se balade fièreAu bras d'un cygne blancElle dit : “C'est pas un cygne de rivièreC'est un cygne d'étang”
Elle marche d'une manièreQui amuse les passantsComme, comme si on vivait pour plaireSous leurs applaudissements
Elle n'a plus sa têteCe n'est plus qu'un pantinNous n'en sommes peut-êtrePas loin
À son cou quelques pierresAux oreilles des pendantsMais pas des pendants de rivièreDe la breloque en fer blanc
Elle et son cygne clairEt moi assis sur un bancDe la place Jean FallièresOu de Fallières Jean
Elle n'a plus sa têteElle chante pour un rienNous n'en sommes peut-êtrePas loin
Son intime boussoleTout en dérangementQuelqu'un l'a rendue folleComment ?
Un mari qui dérapeUn fils trop tôt partiEt le cygne s'échappeEt le cygne vous suit
Un mari qui la frappeUn fils trop tôt partiEt le cygne s'échappeEt le cygne vous suit
Les crédits, la baraqueTout devient un combatLa boussole se détraqueEt voilà !
Deux heures par semaineOn vous laisse sortirDans la société humaineOù on ne sait plus se tenir
Elle se balade fièreAvec un cygne blancElle dit : “C'est pas un cygne de rivièreC'est un cygne d'étang”
C'est pas un cygne de rivièreC'est un cygne d'étang