Fleurs de méninges
J'ai la méninge qui fleuritLa nature m'a tout apprisJe suis poèteMa fortune est bien entenduComme un beau jardin suspenduDans ma têtePas de mémoire des myosotisSouvent mon araignée en tis.....sant sa toileFait un hamac pour ma penséeQui de là rêvant d'odysséeMet la voileQuand je m'embarque au grand bonheurJe peux tout dire avec des fleursDe méningeQuand je m'en vais conter fleurettePas besoin de roses ni de pâquerettesAu smokingeSuffit pour être ensorceleurDe savoir faire pousser les fleursDe méninge
Je ne cultive pas le souciMais je me rends vite à merciQuand on cueilleLes plus douces pensées d'amourEt la marguerite alentourQue j'effeuilleDes fleurs poussées par ma passionJ'en fais éclore sans aversionSur le bitumeTout un parterre enjuponéDe belles de nuit dès que le né.....on s'allumeQuand je joue au bel oiseleurJe peux tout prendre avec des fleursDe méningePour étourdir la midinettePas besoin de roses ni de pâquerettesAu dancingeSuffit pour ce gentil labeurDe savoir faire pousser les fleursDe méninge
Je pense trop et je suis trop beauPour faire de vieux os de barbeauJe m'en flatteTranquille j'attends qu'un voyouComme pour me guérir du mildiouMe sulfateOu bien qu'on me plante au surinSur le ventre un joli jardinQu'on me vaccineBref qu'on m'envoie sans mon faire partGrignoter les pissenlits parLa racineQuand je m'embarquerai pour ailleursTout sera dit en quelques fleursDe méningePour m'en aller aux oubliettesPas besoin de roses ni de pâquerettesNi de méningePas besoin non plus d'orchidéesMais d'un simple bouquet d'idéesSuffira de verser quelques pleursPour arroser vos propres fleursDe méninge