La foire
J'aime la foire où pour trois sousL'on peut se faire tourner la têteSur les manèges aux chevaux rouxAu son d'une musique bête
Les lampions jettent au firmamentAlignés en nombres pairsComme des sourcils de géantLeurs crachats de lumièreLes moulins tournent tournent sans trêveEmportant tout notre argentEt nous donnant un peu de rêvePour que les hommes soient contentsLes moulins tournent tournent sans trêveEmportant tout notre argentEt nous donnant un peu de rêvePour que les hommes soient contents
J'aime la foire où pour trois sousL'on peut se faire tourner la têteSur les manèges aux chevaux rouxAu son d'une musique bête
Ça sent la graisse où dansent les fritesÇa sent les frites dans les papiersÇa sent les beignets qu'on mange viteÇa sent les hommes qui les ont mangésPartout je vois à petits pasDes couples qui s'en vont danserMais moi sûrement je n'irai pasGrand-mère m'a dit de me méfierPartout je vois à petits pasDes couples qui s'en vont danserMais moi sûrement je n'irai pasGrand-mère m'a dit de me méfier
J'aime la foire où pour trois sousL'on peut se faire tourner la têteSur les manèges aux chevaux rouxAu son d'une musique bête
Et lorsque l'on n'a plus de sousPour se faire tourner la têteSur les manèges aux chevaux rouxAu son d'une musique bêteOn rentre chez soi lentementEt tout en regardant les cieuxOn se demande simplementS'il n'existe rien de mieuxOn rentre chez soi lentementEt tout en regardant les cieuxOn se demande simplementS'il n'existe rien de mieux
J'aimais la foire où pour trois sousL'on pouvait se faire tourner la têteSur les manèges aux chevaux rouxAu son d'une musique bêteLa, la, la, la.