Au rugissement du bus
Je suis séduit par tes yeux, tout à fait séduit!Et combien de villages et de collines j'ai parcourus pour tes yeux.Et toi, toi, aux yeux noirs, tu ne sais pas,ce que tes yeux noirs réveillent à l'intérieur de moi.
Au rugissement du bus qui nous menaitde Hemlaya à Tannourine,Je me suis souvenu de toi, Alya,Je me suis souvenu de tes yeux,Hou la, Alya! Tes yeux, comme ils sont beaux.
On montait dans le bus, il faisait chaud, et on est asfixiés,un homme grignotait une salade, un autre mordait dans sa figue,il y avait un autre avec sa femme,qu'elle est moche, sa femme.Comme ils sont joyeux, les passagers de Tannourine!Mais ils ne savent pas combien tes yeux sont beaux, Alya.
Au rugissement du bus qui nous menaitde Hemlaya à Tannourine,Je me suis souvenu de toi, Alya,Je me suis souvenu de tes yeux,Hou la, Alya! Tes yeux, comme ils sont beaux.
On montait dans le bus sans avoir payé,parfois on retenait la porte, et parfois on devait calmer les passagers.Et cet homme-là avec sa femme, sa femme a eu du vertige.Je te jure qu'il l'aurait laissé aller seule à Tannourine,s'il avait vu tes beaux yeux noirs, Alya.
Le chauffeur, fermez la fenêtre, M. le Chauffeur,il y a un fort courant d'air, le Chauffeur.
Au rugissement du bus qui nous menaitde Hemlaya à Tannourine,Je me suis souvenu de toi, Alya,Je me suis souvenu de tes yeux,Hou la, Alya! Tes yeux, comme ils sont beaux.