Les matins d'hiver
Je me souviens de ces matins d'hiverDans la nuit sombre et glacéeQuand je marchais à côté de mon frèreSur le chemin des écoliersQuand nos membres encore tout engourdisDe sommeil, grelottaient sous les assauts du ventNous nous battions à grands coups de boule de neigeEn riant
Nous arrivions dans la salle de classeOù le maître nous séparaitNous retrouvions chaque jour notre placeEt nous ne pouvions plus se parlerPuis bercés par les vagues d'une douce chaleurQue nous prodiguait le vieux poêleNos esprits s'évadaient pour se rejoindre ailleursVers des plages
Où il fait toujours beau où tous les jours sont chaudsOù l'on passe sa vie à jouerSans songer à l'école, en pleine libertéPour rêver
Où il fait toujours beau où tous les jours sont chaudsOù l'on passe sa vie à jouerSans songer à l'école, en pleine libertéPour rêver
Je me souviens de l'odeur pâle et chaudeDe notre classe calfeutréeDes premières lueurs pâles de l'aubeÀ travers les vitres givréesJe revois les yeux tendres et les visages tristesQui autour de moi écoutaientEt pendant les leçons dans mon coin je rêvaisÀ des îles
Où il fait toujours beau où tous les jours sont chaudsOù l'on passe sa vie à jouerSans songer à l'école, en pleine libertéPour rêver
Où il fait toujours beau où tous les jours sont chaudsOù l'on passe sa vie à jouerSans songer à l'école, en pleine libertéPour rêver