Par les paupières
Les paupières souvent c’est lourdFaudrait bien les fermer un jourEt je chante l’ennui entre les lignesDes lance-pierres capricieuxS’il te plaît cligne des yeuxJe m’absente je plonge, dans mes comptinesJ’ai besoin de la prunelle, en guise de camisoleTu me rends lucioleDès que tu me sens plus belle, ne pars pas ca m’isoleTu n’connais que si, la, sol
Ça passe pas par un masqueAvec les mots d’hierÇa passe par un regardCaché sous les paupières
Je me sens capableAujourd’hui d’arrêter la pluieCet été le ciel est comédienLe marchand de sableEst parti, sans dire bonne nuitTant pis, j’ai le sommeil bohémien
Traverser l’hémisphèreA cheval sur la lumièreTu deviens mon héliportParcourir l’univers tout au long de tes paupièresRevenir avant l’aurore
Ça passe pas par un masqueAvec les mots d’hierÇa passe par un regardCaché sous les paupières
Les paupières closes tu ne vois rien de sombreJe suis ta choseA tes côtés je perds mes songesLes paupières closesUne poussière d’ombreJe suis ta choseÀ tes côtés je perds mes songes
Ça passe pas par un masqueAvec les mots d’hierÇa passe par un regardCaché sous les paupières