Speranza
Elle descendait d'un train du sud au nordElle n’avait jamais quitté son île encoreLa Sicile était son rivageEt la famille son paysageLa mer et le volcan ses seuls trésorsIl l'attendait dans le froid seul sur le quaiComme un ami, un frère pour l'escorterEt même s'il ne parlait pas sa langueIls se comprenaient comme on trembleQuand on sait que le destin vient de passer
C'est une belle histoireNée d'un roman rose et noirTout les sépareMême le hasard
Ils regardaient la vie comme un cheminOù l’on ne se perd qu’en se lâchant la mainBien que les nuits aient été plus froidesQue leurs chaleureuses engueuladesCe qui les unit éloigne leur chagrin
C'est une belle histoireNée d'un roman rose et noirTout les sépareMême le hasard
Ma plus belle histoireJe suis née dans leurs regardsremplis d'espoirSperenza