Ruines humaines
A demi-conscient qu'un oeil rongera l'autreIncessamment d'un relent infectieux,Réveillé par la douleur lancinante,Un corps résigné se supprime en silence.
Au coeur des cités mortesErrent les hommes sans visagesUsant leurs pores cancéreuxContre la foule impassible et les parois d'acier;
Un enfer de ferraille ensanglantéeOù les êtres se perdent et pourrissent;Identiques rognures que l'on jette puis remplaceManquantes pour rien ni personne.