Madeleine
Madeleine, trop de peineIl faudrait qu'elle oublieCes amours lointainesQui reviennent chaque nuitQuand Madeleine dortSur sa chevelure d'or... fanée
Un soleil lourd de silenceÉcrase l'alentoursNulle fleur ne danseEntre les dalles de la courOù Madeleine marcheDans sa robe de patriarche... froissée
La voix d'un homme dans ses yeuxLui dit que ce n'était qu'un jeuQu'ils rebâtiront leur bonheurEt qu'un enfant brûlera leur cœurQue la vie pourra repartirQu'on balayera les souvenirsTout comme autrefois
Alors le temps pour sourireElle fuit sa prisonPour briser dans son délireLes chaînes du pardonEt Madeleine ritComme si tout était fini... passé
La voix d'un homme dans ses yeuxLui dit que ce n'était qu'un jeuQu'ils rebâtiront leur bonheurEt qu'un enfant brûlera leur cœurQue la vie pourra repartirQu'on balayera les souvenirsTout comme autrefois
Mais d'autres matins viendrontRallumer sa blessureQu'elle cache derrière sa longueRobe de bureEt Madeleine saitQu'elle n'en finira jamais... jamais
Et c'est bien trop de peineTrop pour sœur MadeleineEt c'est bien trop de peineTrop pour sœur MadeleineEt c'est bien trop de peineTrop pour sœur Madeleine