C'était mon ami
Il disait souvent : je marche seul contre le vent,je suis un enfantIl disait : je joue mais la victoire n'est rien du toutpour un roi fouIl était de sang Romain de cœur TziganeC'était un homme qui faisait rêver les femmes
C'était mon amiCe rempart de vérité, ce brin de fantaisieJ'aimais sa réalité, son rire et sa folieCette façon d'exister envers et contre quiC'était son identité de vivre ainsi
Il aimait le bruit, les chevaux libres et l'infini,il était vivantIl aimait choisir, il rêvait un jour de partirsur l'océanIl était comme ces vitraux des cathédralesC'était un homme qui brillait sans faire de mal
C'était mon amiCe rempart de vérité, ce brin de fantaisieJ'aimais sa réalité, son rire et sa folieCette façon d'exister envers et contre quiC'était son identité de vivre ainsi
Quand je pense à luiJe me souviens des matins aux couleurs du soleilQuand je pense à luiJ'ai l'impression d'entendre sa voix qui m'appelle
C'était mon amiIl ne parlait pas d'amour mais je l'aimais ainsiEn tendresse et en velours, ouiC'était mon amiIl pouvait jouer du tambour dans les rues de ParisEt m'appeler au secours, oui
C'était mon amiCe rempart de vérité, ce brin de fantaisieJ'aimais sa réalité, son rire et sa folieCette façon d'exister envers et contre quiC'était son identité de vivre ainsi