Noir sur blanc
Je passe mon temps à me dire que j’ai toute la vie devant moiMais j’ai beau essayer d’en rire, je finis par en souffrirJe perds le fil de mes idées, à force de trop penser, de trop m’écouterSi c’est éphémère, je voudrais seulement voir la fin de l’histoire
Mais j’ai perdu au fond de mon îleLe désir qui sommeillait au fond de moiQui s’écrasait de paresse par besoin d’ivresse
J’ai toujours voulu briser la routineDécider moi-même si je voulais aller en ChineOu juste aller me saouler au fond de mon îleSans même me faire jugerJe suis peut-être un cingléMais je peux aussi êtreUn autre génie incompris par la vieMais j’ai besoin de crier,Respirer une bouffée de ma liberté
Mai j’ai perdu au fond de mon îleTous ces jours où j’ai rêvé, tous ces jours où j’ai pleuréJe veux revenir en arrière, oublier tout le noir qu’on avait imaginé