Phalènes et pestilence – salvatrice averse
"Il n'y a plus de péché qui ne serve à notre rédemption... Merci à notre péché qui nous a valu ça."CLAUDEL
[I. Feu]
La foudre pleure son or, en de secs, fracas!Sur ma nuit détrônée par des soleils en transe.Claque un cataclysme flambant l'arborescenceDe mon corps inondé d'électriques ténias...Hurlez frénétiques Muses insufflez-moiLes flammées cataractes de la transcendance!
[II. Cantique]
"Là-bas, brûlante tombeTa pluie de phalènes ensemençantDe gemmes d'hécatombeLes contrées rougies baignées d'âcre encens.
Pleure Nuit délétèreDe chaudes ondées d'incarnates cendres,Ensanglante l'étherD'essaims d'insectes aux fiévreux méandres!
Sourde va t'en flétrirL'ivraie viciée, ferment d'inanité,Abreuver d'élixirToxique le sein de l'humanité."
FIN
Blette flore de corps.Cloaque de chairs en putréfaction.Ventre lourd où s'endort,Un remous de plaies en décantation...
Il faut noyer la pestePar la peste, qu'un acide expiatoireIssu des cieux infesteNos citées dressées commes des crachoirs.