Sors de ma tête
Je t'appelleJe t'appelle
On s'est pris une vague de tropOn a fait tanguer le bateau
On met les voilesJ'suis parti, j'avais les yeux mouillésDans le bonheur, je t'ai vu nagerMoineau naufragé sans escale
Les paradis artificiels et tous les pseudo septièmes-cielsJ’ai tous voulu les traverser pour me sentir bercé par l’amour éternelQue l'on n'a pas su se donnerMon cœur est encore étonnéMais je n'oublie rien de tes mains, de ta voix, de tes pas
Sors de ma têteDe ma peau, sorsJ'suis plus qu'un corpsAu bord de l'eauSors de ma têteJ'essaye encoreMais j'suis moins fortQue ton écho
Et je t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelle
J'ai versé une larme de tropJ"ai failli noyer mon égoÇa m'est égalPour tous les jolis mots que tu voulaisY a rien à faire, je suis rouilléJ'ai trop de clous sous mes écailles
Les paradis artificiels ont la couleur du septième ciel
Mais quand la douleur nous noircit, on finit indécis, si loin de l'essentielQue l'on n'a pas su se donnerOu qu'on n'a pas su pardonnerMes ailes se brisent et me disent que tu t'es envolée
Sors de ma têteDe ma peau, sorsJ'suis plus qu'un corpsAu bord de l'eauSors de ma têteJ'essaye encoreMais j'suis moins fortQue ton écho
Et je t'appelleEt je t'appelleJe t'appelle, je t'appelle, je t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelle
Ton échoQui m'écorche sous l'écorceJe m'efforce de l'oublierTon échoN'a même plus de mot
Sors de ma têteDe ma peau, sorsJe suis plus qu'un corpsAu bord de l'eauSors de ma têteJ'essaye encoreMais j'suis moins fortQue ton écho
Et je t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelleJe t'appelle