Les Bruits de Paris
Chaque nuit je rentre si tard,Que sur mon chemin, tous les balayeurs,Les fantômes noirs changent de couleurEt dans le ciel rose on comprendQu’il se passe quelque chose de grand.
Quand j’entends, dans mon quartier,La voiture du laitier,Je me dis : « C’est sept heures et quart.Il faut se lever sans retard. »Quand j’entends la boulangèreQui porte son pain, légère,Je me dis c’est : « Sept heures et demiEt je suis encore au lit. »Dehors c’est le printemps.Les gens sont contents.