À cœur ouvert
J'demande une trêve de plaisanterieL'amour est mort au fond de mon cœurEt c'est sa rage qui ressusciteÀ quoi ça sert d'aimer, si c'est pour finir abrutiAttendre de l'aide d'un égoïste, j'préfère m'asseoir sur mes soucisJ'ai vu des gens qu'j'aimais, me blesser dans mon amour propreDes gens que jamais j'aurais pu décrire ou boycottGros un tas d'blessures, par conséquent des handicapsJ'suis qu'une étincelle dans l'ombre, toi t'en dis quoi ?J'ai fais des tas de mesures sans pour autant trouver les bonnesUne tonne d'efforts sans pour autant changer la donneJ'me suis recroquevillé, trop gaspillé, éparpilléDans mes délires alcoolisés, claquer des tas d'billetsContraint de dealer, normal quand t'as les poches vidésTu crèves la dalle mais c'est pas les ? qui t'invitent dînerT'allumes un spliff, tu fais ner-tour, le seul qui reste, choquéPar les critiques surtout quand on fait preuve d'un peu d'bontéT'es la bonne proie qu'on pense aveugler, qui arrête pas de donnerJe veux lacher ? parce que j'ai les pouces qui arrêtent pas d'gonflerDans nos ghettos t'es convoité pour ce que tu mets d'côtéOn te sollicites quand t'es au top ensuite on t'laisse tomberTéma l'Europe c'qu'ils sont su faire après plusieurs années??? au service ont leur a dit de débarrasser l'plancherQue l'Afrique regorge d'indigènes, putain mais qu'est-ce que t'en saisSi l'racisme est d'autant plus noir j'ai pris la ?J'vous en veux grave mais j'ai mes tortsLes regrets m'rongent de l'intérieur mais j'ferais pas d'excuses à mes profsÀ défaut d'investigation j'avais souvent des mauvaises notesJ'veux bousiller sur du sang d'encre sauf si c'est celui d'ma daronneIssu d'un coeur cagoulé, épuisé vu l'trajetNi mon reup, ni ma reum sont venus en France pour danserRésident, Paris Centre... Beau quartierDans un appart, un peu plus grand qu'ton local poubelleMalgré tout ça, tes souvenirs, des beaux j'en garde beaucoupDis toi qu'j'ai du vécu et qu'la hass ca forge mieux qu'les coupsMaman n'a fait qu'assumer son foyer, anxieuse sans douteDu coup tu nous as quitté sauf que c'était pour toujoursAu moins, il reste le daron malgré le choc toujours deboutA part ça tu nous manque mais pour le reste on gère c'est coolÇa blesse évidemment, ça fait toujours d'une pierre deux coupsSi j'laisse couler mes larmes j'serais quasi-trempé jusqu'au couPlus l'temps passe et plus j'divague, d'ici 5 ans j'ai plus d'colonneSuis-je né sous une bonne étoile ? J'en sais rien j'suis pas astronomeLes faits divers s'banalisent là, à tel point qu'on en rigoleQuand les keufs passent on les ??? pour ??? récolte akhiDes fois j'ai limite envie d'pleurerQuand t'as l'coeur sur la main suffit juste d'un ??? pour l'briserTraumatisé, par l'manque de gentillesse d'hospitalitéMerlich, à la rigueur y a pas d'acquis dans brutalité
[Refrain: Maitre Gims & Doumams] (×2)C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait tout par nous mêmeÀ trop négliger les conseils des grands regarde ou ça nous mèneC'était l'époque où j'allais les mains vides à l'écoleFaut qu'tu saches p'tit frère que j'parle à cœur ouvert
[Couplet 2: Doumams]Hiver 90 j'ai posé l'pied à Charles de GaulleLa grand mère restée au bled j'en ai encore la chaire de pouleJ'voyais des blancs que quand c'était le Paris-DakarEt puis de temps en temps j'courais après les camtarsIl en fallait peu pour m'arracher un grand sourireIl a fallu que j'vienne ici pour découvrirQu'il y a plus de sauvages que dans ma brousseJ'ai vu des surins dans des troussesDes mecs sereins avoir la frousseEt des sirènes après mes troussesPuis l'sort d'un black a qui on avait dit "Va, deviens !"La réussite est savoureuse quand tu pars de rienFoutue pièce d'identité, elle sert que lorsqu'on nous contrôleJ'en prends le soin et dessus j'roule mes jointsC'est l'récit d'un jeune black trop stressé, oppresséC'est l'récit d'un jeune black trop pressé, d's'engraisser
Comme deux heures de travail pour un foutu bout d'chèqueÀ cœur ouvert sans anesthésisieJe préfère vous prévenir, il risque d'y avoir des odeursCes derniers temps il est tout noir, sombreBlessé par des proches qui aimeraient m'voir sombrerEt moi j'les aide en m'détruisant à petit feuQui deviendra peut-être une flamme que rien n'pourra jamais éteindreC'est une des nombreuses choses auxquelles je penseQuand j'me r'trouve face à moi même mais jamais quand je danseC'est une des nombreuses choses auxquelles je penseQuand jeme retrouve face à moi même j'vous fais la confidenceMais j'continue mes virées nocturnes dans l'excès, trimballe ma carcasseMalgré les sarcasmesReufrè, je fais flipper mon propre refletMon ombre a du mal a suivre, reste bloqué dans mes regretsToujours en retrait...C'est pour mieux voir venir les te-traiImmunisé, insensible depuis le lycéeDepuis l'époque des Mordacs là où les corps d'hommes forts gisaientPoto, plus j'grandissais, plus mes ? rapetissaientPour éviter d'toucher l'plafond j'me s'rais bien fait amputéAucune affinité avec ce foutu banquier
La ?, vous avez pas choisit la bonne routeMonsieur j'ai l'GP-Hass mais l'essentiel c'est d'avoir d'bonnes roues
[Refrain: Maitre Gims & Doumams] (×2)
C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait tout par nous mêmeÀ trop négliger les conseils des grands regarde ou ça nous mèneC'était l'époque où j'allais les mains vides à l'écoleFaut que tu saches p'tit frère que j'parle à cœur ouvert