C’est ma terre
Elle se désespère, hurle vraimentDepuis des millénaires, qui l'entend ?Menacée de mort, elle attendQue l'on se réveille, il est temps
Que nous faudra-t-il pour comprendre ?Des guerres inutiles, le ciel qui trembleNos enfants au sol, sans jouets,Buvant du pétrole, assoiffés
C'est ma terre, ma belle histoireJe la vois dans nos regardsVivre sans jamais se rendreC'est ma terre, c'est notre espoirNe perdons pas la mémoireD'être sans jamais se vendre
Et malgré son cœur épuiséD'avoir aimé sans être aiméeLa sève coule comme l'or de ses doigtsSous l'écorce encore, elle y croit
C'est ma terre, ma belle histoireJe la vois dans nos regardsVivre sans jamais se rendreC'est ma terre, c'est notre espoirNe perdons pas la mémoireD'être sans jamais se vendre
Se faire traiter de fou, au fond on s'en foutCe serait bien plus grave qu'on en crève, qu'on en baveSi l'on ne fait rien : qui sauvera demain ?Et comme un oiseau, regarder d'en haut, plus haut
Je vous parle de ma terreComme on parle d'une mèreLà, malgré nos faux pasJe la chante comme on espèreGarder en nous sa lumièreMa terre, mon cœur qui bat, qui batEn savoir plus sur