Malédiction d'Amour
Ooh, celui qui trahit l'amour,Que Dieu l'frappe à son tour,Qu'il rampe en se tordantcomme limace et comme serpent,Que le vent et la poussière,Que le vent et la poussièreSoient son lot sur cette Terre.
Même cette petite bête frêle,La fourmi, comme on l'appelle,Grosse de corps, à tête grêle,La taille fine et belle,qui chemine sous les sentiers,Sa parole sait respecter,Mais nous autres, bon chrétiens,Mais nous autres, bon chrétiens,De parole, n'en avons point.
Ooh, celui qui trahit l'amour,Que Dieu l'frappe à son tour,Qu'il prenne femme faite autour,Qui met dix enfants au monde,Qu'ils cherchent leur père à la ronde.