L'equipe a Jojo
Lulu vendait ses toilesJacquot plongeait dans un bistrotDédé goûtait les vinsMoi, j’étais fort aux HallesEt Gégé lavait les carreauxPierrot ne faisait rien
On s’était fait les pochesPour se payer un vieux tacotFleuri sur le capotQui rêvait de ProvenceEt qui mourut à Fontainebleau
On allumait une cigarette et tout s’allumaitEt c’était la fête, le quatorze juilletIl n’y avait jamais un copain de tropDans l’équipe à JojoY avait moins de nuits sans guitare que de jours sans painOn partageait tout et on n’avait rienQu’est-ce qu’on était fous, qu’est-ce qu’on s’en foutaitQu’est-ce qu’on était bien
On louait pour des prunesLes quatre murs d’un vieux grenierTout prêt à s’écroulerMais pour toute une fortuneOn n’aurait pas déménagé
On allumait une cigarette et tout s’allumaitEt c’était la fête, le quatorze juilletIl n’y avait jamais un copain de tropDans l’équipe à JojoY avait moins de nuits sans guitare que de jours sans painOn partageait tout et on n’avait rienQu’est-ce qu’on était fous, qu’est-ce qu’on s’en foutaitQu’est-ce qu’on était bien
Lucienne a mis les voilesEt Jacques s’est payé un bistrotOù André boit de l’eauJe n’suis plus fort aux HallesRoger inspecte les impôtsPierre cherche du boulot
J’ai changé de guitareMais j’ai gardé comme un cadeauUn air qui me tient chaudAu fond de ma mémoireCelui de l’équipe à Jojo
On allumait une cigarette et tout s’allumaitEt c’était la fête, le quatorze juilletIl n’y avait jamais un copain de tropDans l’équipe à JojoY avait moins de nuits sans guitare que de jours sans painOn partageait tout et on n’avait rienQu’est-ce qu’on était fous, qu’est-ce qu’on s’en foutaitQu’est-ce qu’on était bien