O Houria
J'aurais aimé te chanter d'éternelles histoiresEt des soleils tombés et des lunes pleines, des nuits noiresEt sur le bord des lacs où dorment des anges brulésJ'aurais posé sur ton front des brasiersJ'aurais aimé sculpter d'incroyables poèmesDes oiseaux enflammés déchirant des nuits blèmesEt sur le toit des montagnes quelques anges de passageAuraient taillés dans la pierre des mirages
Ô HouriaIl se pourrait qu'on ne croise plus jamais l'amourÔ HouriaIl se peut qu'il soit mort avant mon retour
J'aurais aimé te donner des rêves fins et bleusDes étoiles éclairées perdues dans tes cheveuxà l'endroit de ton nom de ces lèvres mouilléesécouter la vie murmurer
Ô HouriaIl se pourrait qu'on ne croise plus jamais l'amourÔ HouriaIl se peut qu'il soit mort avant mon retour
J'aurais aimé chaque nuit t'offrir un bout de cielCaresser la lumière, lisser un peu tes ailesDes parfums déchirant les lueurs du matinJ'aurais bâti pour toi chaque lendemains
Ô HouriaIl se pourrait qu'on ne croise plus jamais l'amourÔ HouriaIl se peut qu'il soit mort avant mon retour
Ô HouriaJ'aurais aimé que le brouillard ne touche rienÔ HouriaQue les vents cruels ne coupent pas mes mains
Ô HouriaIl se pourrait qu'on ne croise plus jamais l'amourÔ HouriaIl se peut qu'il soit mort avant mon retourÔ Houria