Normandia
Des adieux à la chaîneDes messages où l’on mentL’eau salée de la grèveFait rougir l’océanLe temps fait machine arrièreDans son dos le printemps
Coule la langue amèreAprise aux filles sur les bancsOù l’on aime, marche ou crève
Pleure mon coeur imbécileLes lettres ouvertes du tempsOh cueille mon coeur dans ces lignesLes fleurs fanées dans les blancsOh pleure mon coeur imbécileJe t’écris avec l’herbe et le ventEt quand la mort nous dessineC’est avec l’encre bleue des amants
Je redonne à la merNos visages d’enfantDans nos éclats de verreVient mourir l’océanOù l’on aime, marche ou crève
Pleure mon coeur imbécileLes lettres ouvertes du tempsOh cueille mon coeur dans ces lignesLes fleurs fânées dans les blancsAlors court mon coeur imbécileJe garde les nuages ''rouge sang"Et quand la mort nous dessineC’est avec l’encre bleu des amants
Alors court mon coeur en exilAlors court mon coeur en exilAlors court mon coeur en exil