Le Geste
Bien souvent, le malheur frappe à la porteC'est le destin qui s'acharne sur nousChaque jour nouveau qui vient nous apporteD'autres tourments qui nous rendent plus fousIl est sur nous, il est là, il nous guetteIl nous étreint, il nous tient, il nous prendIl faut surtout ne pas perdre la têteEt puis se dire doucement
Ça passera comme le resteFaut pas s'en faire pour çaY a qu'à faire un p'tit gesteAprès, on n'y pense pasIl ne faut pas s'en faireLe bon temps reviendraOublions nos misèresTout s'arrange ici-bas
C'était un homme aux grands yeux tristes et sombresIl m'adorait, j'étais folle de luiMais il était jaloux ; même son ombreLe rendait fou lorsque venait la nuitIl avait peur qu'un jour je ne me lasseEt que je parte avec un autre amantAlors pour que son grand chagrin s'effaceJe lui disais doucement
Ça passera comme le resteFaut pas t'en faire pour çaT'as qu'à faire un p'tit gesteAprès, t'y penseras pasIl ne faut pas t'en fairePrends-moi entre tes brasT'oublieras tes misèresTout s'arrange ici-bas
Nous nous aimions comme dans les poèmesEt nous passions nos jours à nous le dire :« C'est pour toujours, mon chéri, que je t'aime. »Et nos baisers ne voulaient pas finirIl est parti, emportant tous mes rêvesJe n'ai plus rien ni ses yeux ni ses brasJe n'ai plus que des pensées dont on crèveAlors, je me dis tout bas.
J'vais pas m'en faire pour çaJ'ai qu'à faire un p'tit gesteAprès, j'y penserai pasJe ne veux pas m'en fairePeut-être qu'un autre viendraJ'oublierai mes misèresTout s'arrange ici-bas
J'vais pas m'en faire pour çaJ'ai qu'à faire un p'tit gesteAprès, j'y penserai pasJe ne veux pas m'en fairePeut-être qu'un autre viendraJ'oublierai mes misèresTout s'arrange ici-bas.