Dernière ballade
Puisque je vais mourir à l'âge où tout commenceParle-moi des soleils qui consument les corpsParle-moi de ces nuits où le jour recommenceChaque fois que l'amour dit-il fait jour encore
Parle-moi des pays aux étranges musiquesEntendues ou rêvées, tendrement murmuréesPays imaginaires, voyages fantastiquesQue l'on fait immobile à l'amour amarré
Tu le sais bienEt je le sais aussiTu m'oublierasLes choses vont ainsi
Moi, t'en vouloir ?C'est toi que je voulaisAlors ce soirFais comme si je t'avais
Dis-moi ce que tu veux, tout ce que ta guitarePeut cacher de chemin qui m'attend désormaisParle-moi de bateaux et larguons les amarresParle-moi de demain, je traduirai jamais
Cris des eldorados, d'infinies espérancesDes rires insensés et des larmes de joiePuisque je vais mourir à l'âge où tout commenceCommençons le chemin, tu l'achèveras sans moi
Tu le sais bienEt je le sais aussiTu m'oublierasLes choses vont ainsi
Moi, t'en vouloir ?C'est toi que je voulaisAlors ce soirFais comme si je t'avais
Puisque je vais partir pour le voyage immenseCet aller sans retour, destination jamaisPuisque je vais mourir à l'âge où tout commenceDis-moi quelle est l'odeur des plus longs soirs de mai
Dis-moi ce qu'est aimer, dis-moi ce qu'est attendreParle-moi des plaisirs, parle-moi des chagrinsRaconte-moi ces mots qu'un homme aime à entendreOffre-moi des bouquets que j'en conserve un brin
Tu le sais bienEt je le sais aussiTu m'oublierasLes choses vont ainsi
Moi, t'en vouloir ?C'est toi que je voulaisAlors ce soirFais comme si je t'avais
Tu le sais bienEt je le sais aussiTu m'oublierasLes choses vont ainsi
Moi, t'en vouloir ?C'est toi que je voulaisAlors ce soirFais comme si je t'avais