Dans le noir
Dans les bars, les gens s'amusent et s'oublientEt moi, dans le noir je reprends goût à la vieJe reste à l'écart, confie mes peines à la nuitCe soir..
Y a des soirs comme ça où tout s'écrouleDes soirs comme ça où j'éteins, j'éteins toutAller, allez tous vous aimer en douceAu final vous irez tous vous faire foutreSi les mômes dénigrent leurs mèresC’est que leurs valeurs se perdent au fond de leurs verresLa coke et les cocktails sont dans l’air du tempsDonc les jeunes réclament des bols d'airC'est quoi ce monde, c'est quoi cette terre ?C'est quoi ces pères qui se permettent de perdreTout leur salaire au poker, aux jeux de merde ?Et regarde leur gosse courir a leur perte ?J’suis de ces jeunes dépassés, lassés par la vieÀ gauche on snif, à droite on prieEt moi je suis là incompriseDonc ce soir je suis désolé je lâche prise, ouais
AnahyDans les bars, les gens s'amusent et s'oublientEt moi, dans le noir je reprends goût à la vieJe reste à l'écart, confie mes peines à la nuitCe soir... ooh ooh !
Ce soir, je n'ai pas le cœur à rireSi je ne le fait pas, qui saura leur dire ?Qui, qui, qui freinera la dériveDe ce pays sadique et capitaliste?Arrêtez de dire à toutes ces gaminesQue la beauté se trouve dans les magasinesLa boulimie frôle l'anorexieCar le monde du mannequinât exciteArrêtez de nous castrer du matin au soirOn rêve de se casser loin de vos espoirsVous qui avez besoin de Roselmack et d'ObamaPour enfin respecter les noirsC'est quoi ce monde, c'est quoi cette Terre ?Où sont les modèles, où sont les repères ?Quand je vois des jeunes insulter leur pèreAlors moi je sais que je n'ai plus rien à faire ici car
AnahyDans les bars, les gens s'amusent et s'oublientEt moi, dans le noir je reprends goût à la vieJe reste à l'écart, confie mes peines à la nuitCe soir... ooh ooh !
Dans les bars, les gens s'amusent et s'oublientEt moi, dans le noir j’ai retrouvé le sourireDonc je reste à l'écart pour éviter de souffrirDans le noir…
AnahyDans les bars, les gens s'amusent et s'oublientEt moi, dans le noir je reprends goût à la vieJe reste à l'écart, confie mes peines à la nuitCe soir... ooh ooh !