Ma souffrance
C'était un samedi soirAvec mon mec on avait pas d'histoireIl m'a dit bébé viens voir on va faire un petit tour au squarePas de problème, j'étais partante, tous les deux on s'aiment,tous les deux on s'aident et on kiffent une relation saineCa faisait 3, 4 mois et on étais bien,on avait rien mais peu importe on était bienDonc vient ce fameux soir, on se promèneOn ira loin j'te le prometJ'crois qu'on s'aimait trop même
Au fil du temps j'le vois fronçer les sourcilsJe m'adoucisQu'est ce qui se passe bébé dis-moi t'as un souci?Ca sentais le roussis mais moi j'suis conne et j'suis restéEt il m'a dit:Tu vois tous tes copains, j'commence trop à les détesterMais bébé, j'fais du rapj'aime c'que j'fais, eux c'est des potesMon mec s'énerve, cogne des voitureset casse des portesLoin de me douter que sur moi il lèverai la mainPutain si j'avais su, crois moi je serais bien loin
Je crois qu'on s'aimait trop mêmePutain si j'avais su crois moi je serais bien loin (×2)
Jétais perdue, en panique sur le trottoir, j'voulais rentrer;pas de RER. 1 h du mat il est trop tardIl me dit:Tu restes avec moi, c'est rien ça va passé1 minutes après j'ai juste sentie mes côtes se casserQuand t'as mal tu dis plus rien t'encaisses et t'encaissesTes larmes coulent, ton poul est en baisse puis en baisseIl m'a enlevé, m'a embrouillé et m'a dit:Ferme ta gueule Mélanie, dis à ta mère que tu rentres mardi
Il me donnait des coups trops lours, des coups trops violentsPuis il me donnait des coups de coudes en tenant son volantJavais mal et j'ai rien dit, j'ai eu peur et j'ai souffertFermer les yeux, baisser la tête, c'est tout ce que j'ai su faireL'amour rend aveugle, mais j'ai tout vuC'étai écrit malheureusement j'avais pas tout luJ'ai eu mal et j'ai rien dit, il m'a menacé de mort,j'étais bloqué j'avais peur mais je crois que j'ai eu tort
Quand t'as mal tu dis plus rien t'encaisses et t'encaissesJ'avais mal et j'ai rien dit j'ai eu peur et j'ai souffert
Durant 6 mois j'ai endurer j'ai pris les coups sans rien direEm m'promettant que si il recommençait et bien j'allai partirMais à chaque fois c'était la mêmeJ'avais trop peur qu'il me tue de ses faits et gestes, de peur d'être battueIl avait réussi à me faire croire que rien ne l'arrêteraiNi la police, ni ma mère, ni mon espoirPortant y'a pas de surhomme, maintenant je le saisYa pas de sérum pour effacer les traces qu'il m'a laisséesC'est en rentrant mardi avec du sang sur mon visageque ma mère a composé le 17 pour un témoignage
Mais tu sais pas toi comme ça fait mal quand l'homme cogneJ'te parle des grosses blessures, pas de petites éraflures....
Ça fait 4 ans mais j'oublie pasJe m'endors avec ça, j'me lève avec çaCa fait malComprend que j'puisse plus donner du cœur...