Il Suffirait De Presque Rien
Il suffirait de presque rienPeut-être dix années de moinsPour que je te dise "je t'aime"Que je te prenne par la mainPour t'emmener à Saint-GermainT'offrir un autre café-crème
Mais pourquoi faire du cinéma,Fillette, allons, regarde-moiEt vois les rides qui nous séparentÀ quoi bon jouer la comédieDu vieil amant qui rajeunitToi-même ferais semblant d'y croire
Vraiment, de quoi aurions-nous l'airJ'entends déjà les commentaires:"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,Elle au printemps, lui en hiver?"
Il suffirait de presque rienPourtant personne, tu le sais bien,Ne repasse par sa jeunesseNe sois pas stupide et comprendsSi j'avais comme toi vingt ansJe te couvrirais de promesses
Allons... bon, voilà ton sourireQui tourne à l'eau et qui chavireJe ne veux pas que tu sois tristeImagine ta vie demainTout à côté d'un clown en trainDe faire son dernier tour de piste
Vraiment, de quoi aurais-tu l'airJ'entends déjà les commentaires:"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,Elle au printemps, lui en hiver?"
C'est un autre que moi demainQui t'emmènera à Saint-GermainPrendre le premier café-crèmeIl suffisait de presque rienPeut-être dix années de moinsPour que je te dise "je t'aime"