L'oiseau de nuit
Je me vois marcher la faim au ventreDans la rue qui sent déjà l'hiverParmi tous ces inconnus qui rentrentRetrouver la femme et le couvert
L'oiseau de nuitL'oiseau de pluieJe ne l'oublie...
Je me vois attendre sur les marchesLe matin qui me réchaufferaGuetter l'uniforme ou la démarcheDe ceux qui n'observent que la loi
L'oiseau de nuitL'oiseau de pluieJe ne l'oublie...
Et je vois aussi couler tes larmesToi qui vins danser avec le jourMais il valait mieux rompre le charmeQue de laisser croire à notre amour
L'oiseau de nuitL'oiseau de pluieJe ne l'oublie...
L'oiseau de nuitL'oiseau de pluieJe ne l'oublie pas...!