Chant Olympique
Bien avant nous, il y eut le ventPour s'élancer tout droit devantDans l'ivresse des matins blancsDès le premier soleil levantTout est si pur, tout est si beau si grandÀ la mesure de nos rêves d'enfantsOn caresse l'espoir obsédantDe dépasser un jour le vent
Et voilà, c'est notre mondeQui se joue en quelques secondesEt c'est bien de se dire alorsCe n'est pas vrai que pour le sportC'est vrai pour le soir et l'aurorePour la vie la naissance et le sort
C'est un murmure, un frisson, un élanC'est l'aventure venue du fond des tempsQui nous laisse croire un seul instantQue l'univers est notre enfantBien après nous il y aura le ventPour s'élancer tout droit devantDans l'ivresse des matins blancsJusqu'au dernier soleil couchantJusqu'au dernier soleil couchant