La fille de l'après-midi
Je vous ai vu me dévisager,Envisagez-vous de me sauver,Lasse, à vos pieds… vexéeJe vous voyais, vous m’aviez verséDivers aveux et vertueux essais,Laissant penser… mais après
Vous m’avez laissée là, vivoterEntre vous et mes « si » éventésLâche aux baisers, et défaitVous vouliez m’éviter l’échafaudVissée à votre cou de salaud, nichée à la plaieMais après, mais après…
Tout ce que je suis, la la la laLa fille de l’après midiPourquoi ce compromis, sans clairon, sans grains de rizLa fille de l’après midi
Je vous ai voulu, les poings levés,Esquiviez-vous mes lèvres aux veillées,Sachez l’attente… sans regretJe vous en veux, vous m’avez vue nueLivrée, le ventre et l’ivresse en plus,Séchée l’étreinte, détachée…
Tout était convenu, vous saviezprêcher le vers quand le mot viraitVous me lisiez Marivaux,Moi le buvard à l’ennui déviéVous le bavard aux élans mauvais, nous étions beauxOubliez, oubliez…
Tout ce que je suis, lalalalaLa fille de l’après midiPourquoi ce compromis,Sans clairon, sans grains de riz
Rendez-vous vendredi, j’éviterai les bris de vous,Et de cet amour là, la la laJe suis la fille de l’après midi.
Je l’ai bien vue se désabuserLa triste fille au balcon percée, lavée d’attraits, décousueMais la baie vitrée vite a coupé court à la bavure à lessiverFin de l’ivraie
Je reprends toutCe que je suis, la la la laLa fille de l’après midi…La fille de l’après midi…La la la la
Je vous ai vu me dévisager,Envisagez-vous de me sauver, lasse, à vos pieds, vexée.