Au crépuscule de nos rêves
Agonisent péniblement à terreL'un après l'autre, mes rêves piétinés.L'espoir m'a trahi et je reste là, hallucinéAvec sur la face l'expression du renoncement.
J'ai pris ton mal, l'ai laissé me ternir,Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus.Plus de surprises à présent, aucunes;Et le temps s'échappe sans que rien ne change.Je serre le poing, j'aimerais hurlerBriser cette glace à l'intérieur de moiQui stagne, m'engourdit, m'empêche de sentir.
Tant de jours incolores...Que reste-t-il ? Tu étais tout pour moi.Juste ton absence qui m'insupporte,Des promesses non tenues,et mes souvernirs assassins