Fenêtre sur cour
Toutes ces bulles d’or, elles nous tournent la têteComme les météores qui brillent et disparaissentNos nuits, corps à corps, s’éteignent aux premiersRayons du petit matin
Les étoiles de verre de notre amour en miettesQu’on s’amuse à faire brûler sous les caressesTout ce qu’il en reste, c’est des éclats qui blessentLe cœur et les mains
Fenêtre sur cour, pour amour incognitoFenêtre sur cour, je connais ton numéroQuand finit la nuit, les passagers clandestinsRetournent dans leur vie au lever du jour incertain
Fenêtre sur cour, mes amours incognitoFerme à double tour
À quoi bon mentir, j’ t’aimerai jamais, toujoursLe temps des soupirs s’essouffle au frisson du jourÀ l’heure blanche où tout s’efface d’un silenceUn simple signe d’ la main
Fenêtre sur cour, pour amour incognitoFenêtre sur cour, je connais ton numéroQuand finit la nuit, les passagers clandestinsRetournent dans leur vie au lever du jour incertain
Où sont passées les bulles d’or qui tournaient dans nos têtes?Évanouis les météores, les frissons, les promessesEt sur ma peau de chagrin s’évapore déjà ton parfumMoi je m’en retourne à ma vie, et toi tu t’en vas d’où tu viens
Finies les fenêtres sur cour, fini notre amour clandestinMoi je m’en retourne à la nuit, et toi tu t’en vasAu lever du jour incertain, toi tu t’en vas d’où tu viens