Olivia Ruiz "Vitrier" Songtext

Übersetzung nach:enfi

Vitrier

Les mains sales et le corps lasséde porter de porte en porte,de gueuler d'une voix trop forteà en briser le verre.

Vent glacial ou pluie mesquinetandis que le bourgeoise bouquineun livre sur la condition des hommes,il rôde sous ses fenêtresen se disant peut-être, gueulant de tout son être :

« Vitrier, vitrier ! »Dans son bleu réglementaire.« Vitrier, vitrier ! »La casquette de travers.Qu'il était beau le père.« Vitrier, vitrier ! »Artisan, ouvrier,c'est ce qui le rendait fier.C'est ce qui le rendait fier.

Il mettait tous son cœur à l'ouvragepour que le verre prennent pas tous leur chauffage.Et puis un jour dans la modernité,le doux vitrage l'a mis sur le carreaux.On n'entendit plus son beau chant d'oiseau, prolo :

« Vitrier, vitrier ! »Dans son bleu réglementaire.« Vitrier, vitrier ! »La casquette de travers.Qu'il était beau le père.« Vitrier, vitrier ! »Artisan, ouvrier,c'est ce qui le rendait fier.C'est ce qui le rendait fier.

Il a rangé son bleu au placard.Il fout plus jamais les pieds sur le trottoir.Maintenant ses os se brisent comme du verre,il espère que là-haut les prolos auront des choses à faire.Il s'occupera de la fenêtre du bon Dieuavec ses ailes attachées à son bleu.Le pauvre vieux, chaque jour déraille ;il parle la nuit de réparer du vitrailet chanter aux cieux :

« Vitrier, vitrier ! »Dans son bleu réglementaire.« Vitrier, vitrier ! »La casquette de travers.Qu'il était beau le père.« Vitrier, vitrier ! »Artisan, ouvrier,c'est ce qui le rendait fier.C'est ce qui le rendait fier.

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