Si tu suis mon regard
Trop longtemps, cent fois trop longtempsque je suis tout seulà fumer jusqu'au bout du filtre blanc chaque mentholà regarder l'océan qui convoleavec les yachts de ces millionnaires, débonnairesqui pissent, le ventre à l'air, dans la mer
Si tu suis mon regard, tu verras des doutesdes gens qui partent tard, tard au bord de la routetu verras le soleil qui recule d'un pasqui devient vert bouteille et comment c'est chez moi
Trop longtemps, cent fois trop longtempsque je suis tout saleque j'attends quelque soit le temps qui m'est fatalje regarde le grand mur blanc qui se décalel'amour est un éphémère glace et verre qui cassedès qu'il est triangulaire
Si tu suis mon regard, tu verras des doutesdes gens qui partent tard, tard au bord de la routetu verras le soleil qui recule d'un pasqui devient vert bouteille et comment c'est chez moi
Si tu suis mon regard, tu verras des plainesdes taxis et des gares, gares, gare à la migrainetu verras tout vermeil, tu verras tout plus bastu liras tout Verlaine, tu rentreras chez moi
Trop longtemps, cent fois trop longtempsque je suis tout seultout seul, tout seultrop longtemps, cent fois trop longtempsque je suis tout seultout seul, tout seul, tout seul,tout seul, tout seul
Si tu suis mon regard, tu verras des plainesdes gens qui partent tard tard, au bord de la routetu verras le soleil qui recule d'un pasqui devient vert bouteille et comment c'est chez moi
Si tu suis mon regard, tu verras des plainesdes taxis et des gares, gares, gare à la migrainetu verras tout vermeil, tu verras tout plus bastu liras tout Verlaine, tu rentreras chez moi