Laisse-moi me perdre
il est de ces soleilsqui naissent entre les pierreslà où coule l'eau noirele goudron et la bière
il est de ces soleilsqui naissent sans espoiret ces rayon réchauffentles chairs trop confortables
la peau qu'on croit trop blancheet la voix trop aimableet ces rayons réchauffentle temps gris des dimanches
c'était là qu'on habitaitl'air y était plus fermela terre plus pure que d'autre aujourd'huic'est des routes qu'on dessinaitpeintes de mille manièresavec la sueur, les larmes, presque rien
c'était là qu'on habitaitl'air y était plus fermela terre plus pure que d'autre aujourd'huic'est des routes qu'on dessinaitpeintes de mille manièresavec la sueur, les larmes, presque rien
laisse moi me perdrelaisse moi chercherpeut être vivrai-je seulpeut être mieux du mauvais côtélaisse moi fairelaisse moi la clédes portes ouverte ensemblepeut être saurais-je me retrouver
laisse moi me perdrelaisse moi me perdrelaisse moi me perdrelaisse moi me perdre
seules quelques lumièresrêvées le long des ombresau bord de rues humidesau milieu des décombresseules quelques lumièressous quelques pluies acidesil est de ces miragesqu'on voit en pleine vieivre de plein consciencedans la foule et le bruitil est de ces miragequi défient la défiance
c'est moi qui disparaissaitaux couleurs de l'Espagnele rouge c'était ton sang comme le mienc'est la que s'est arrêtéla vie dont tout le monde rêveque tout le monde sait salir aussic'est moi qui disparaissaitaux couleurs de l'Espagnele rouge c'était ton sang comme le mienc'est la que s'est arrêtéla vie dont tout le monde rêveque tout le monde sais salir aussi
laisse-moi me perdrelaisse-moi chercherpeut être vivrais-je seulpeut être mieux du mauvais côtélaisse-moi fairelaisse-moi la clédes portes ouvertes ensemblepeut être que tu saura me trouver
laisse moi me perdrelaisse moi me perdrelaisse moi me perdrelaisse moi me perdre