Ce que l'on s'aime
J’aurais préféré pour toiJuste inverser le cours des chosesJ’aurais aimé, et toiUne main tendue, une rose
J’aurais aimé de toiLa certitude d’un gesteSimplement quand ça ne va pasNe pas se fuir comme la peste
Ils en étaient deboussolésDe voir que l’on tenait quand mêmeEt nous, les premiers étonnésDe récolter ce que l’on sèmeCe que l’on s’aime
J’aurais préféré, ma foiEviter nos sombres démencesEt maintes maintes foisOublier de partir en vacances
En vacances de toiEt comme l’amitié nous rattrapeNous rattrape à chaque foisAutant tenir quand ça derape
Ils en étaient deboussolésDe voir que l’on tenait quand mêmeEt nous, les premiers étonnésDe récolter ce que l’on sèmeCe que l’on s’aimeCe que l’on s’aime
J’aurais bien voulu, tu saisTenir le cap, sauver les mursCourir sans m’arrêterNe pas frissonner sous l’armure
Et j’aurais voulu, tu saisLa longue traversée tranquilleJ’aurais même, imagineNe jamais atteindre une rive
Ils en étaient deboussolésDe voir que l’on tenait quand mêmeEt nous, les premiers étonnésDe récolter ce que l’on sèmeCe que l’on s’aimeCe que l’on s’aime
J’aurais aimé, tu saisEviter nos fausses mesuresJ’aurais même préféréDe nous une lettre d’injures
J’aurais voulu parfoisOui, t’étrangler aux quatres ventsTe serrer dans mes brasAh ça, je l’ai voulu souvent
Ils en étaient deboussolésDe voir que l’on tenait quand mêmeEt nous, les premiers étonnésDe récolter ce que l’on sème
Ils en étaient deboussolésDe voir que l’on tenait quand mêmeEt nous, les premiers étonnésDe récolter ce que l’on sèmeCe que l’on s’aimeCe que l’on s’aimeCe que l’on s’aimeCe que l’on s’aime