La Nuit d'octobre
Honte à toi qui la première m'a appris la trahisonEt d'horreur et de colère m'a fait perdre la raisonEt d'horreur et de colère m'a fait perdre la raison
Honte à toi femme à l'oeil sombre, dont les funestes amoursOnt enseveli dans l'ombre mon printemps et mes beaux joursOnt enseveli dans l'ombre mon printemps et mes beaux jours
C'est ta voix, c'est ton sourire, c'est ton regard corrupteurQui m'ont appris à maudire jusqu'au semblant du bonheurQui m'ont appris à maudire jusqu'au semblant du bonheur
C'est ta jeunesse, c'est tes charmes qui m'ont fait désespérerEt si je doute des larmes c'est que je t'ai vu pleurerEt si je doute des larmes c'est que je t'ai vu pleurer
Honte à toi, j'étais encore, aussi simple qu'un enfantComme une fleur à l'aurore mon coeur s'ouvrait en t'aimant
Comme une fleur à l'aurore mon coeur s'ouvrait en t'aimant
Certes ce coeur sans défense, pu sans peine être abuséMais lui laisser l'innocence était encore plus aiséMais lui laisser l'innocence était encore plus aisé
Honte à toi, qui fut la mer de mes premières douleursEt tu fis de ma paupière jaillir la source des pleursEt tu fis de ma paupière jaillir la source des pleurs
Elle coule sois en sûr et rien ne la tariraElle sort d'une blessure qui jamais ne guériraElle sort d'une blessure qui jamais ne guérira
Mais dans cette source amère, du moins je me laveraisEt j'y laisserais j’espère ton souvenir abhorréEt j'y laisserais j’espère ton souvenir abhorréEt j'y laisserais j’espère ton souvenir abhorré