Knokke-Le-Zoute Tango
Les soirs où je suis argentinJe m'offre quelques ArgentinesQuitte à cueillir dans les vitrinesDes jolis quartiers d'AmsterdamDes lianes qui auraient ce teint de femmeQu'exportent vos cités latinesCes soirs-là je les veux félinesAvec un rien de brillantineCollé au cheveu de la langueElles seraient fraîches comme des manguesEt compenseraient leurs maladressesA coups de poitrine et de fesses
Mais ce soir y a pas d'ArgentinesY a pas d'espoirEt y a pas de doute nonCe soir il pleut sur Knokke-le-ZouteCe soir comme tous les soirsJe me rentre chez moiLe coeur en dérouteEt la bite sous le bras
Les soirs où je suis espagnolPetites fesses grande bagnoleElles passent toutes à la casseroleQuitte à pourchasser dans HambourgDes Carmencitas de faubourgQui nous reviennent de véroleJe me les veux fraîches et joyeusesBonnes travailleuses sans parloteMi-andalouses mi-onduleusesDe ces femelles qu'on gestapotteParce qu'elles ne savent pas encoreQue Franco est tout à fait mort
Mais ce soir y a pas d'EspagnolesY a pas de casseroleEt y a pas de doute nonCe soir il pleut sur Knokke-le-ZouteCe soir comme tous les soirsJe me rentre chez moiLe coeur en dérouteEt la bite sous le bras
Les soirs où je suis CaracasJe Panama je PartagasJe suis le plus beau je pars en chasseJe glisse de palace en palacePour y dénicher le gros lotQui n'attend que mon coup de grâceJe la veux folle comme un traveloDécouverte de vieux rideauxMais cependant évanescenteElle m'attendrait depuis toujoursCerclée de serpents et de plantesParmi les livres de Dutourd
Mais ce soir y a pas de CaracasY a pas de t'évanescenteEt y a pas de doute nonCe soir il pleut sur Knokke-le-ZouteCe soir comme tous les soirsJe me rentre chez moiLe coeur en dérouteEt la bite sous le bras
MaisDemainOui peut-être queOh peut-être que demainJe serai argentinOuiJe m'offrirai des ArgentinesQuitte à cueillir dans les vitrinesDes jolis quartiers d'AmsterdamDes lianes qui auraient ce teint de femmeQu'exportent vos cités latinesDemain je les voudrai félinesAvec ce rien de brillantineCollé au cheveu de la langueElles seront fraîches comme des manguesEt compenseront leurs maladressesA coups de poitrine et de fesses
Demain je serai espagnolPetites fesses grande bagnoleElles passeront toutes à la casseroleQuitte à pourchasser dans HambourgDes Carmencitas de faubourgQui nous reviendront de véroleOh je les voudrais fraîches et joyeusesBonnes travailleuses sans parloteMi-andalouses mi-onduleusesDe ces femelles qu'on gestapotteParce qu'elles ne savent pas encoreQue Franco est tout à fait mort
Les soirs où je suis CaracasJe Panama je PartagasJe suis le plus beau je pars en chasseJe glisse de palace en palacePour y dénicher le gros lotQui n'attend que mon coup de grâceJe la veux folle comme un traveloDécouverte de vieux rideauxMais cependant évanescenteElle m'attendrait depuis toujoursCerclée de serpents et de plantesParmi les livres de Dutourd.