À la plus haute branche
À la claire fontaineM'en allant promener
Pendu à la plus haute brancheParmi les fruits du marronnierOn dirait que tu te balancesJe t'aperçois et je perds pied
Même si plus rien n'a d'importanceAs-tu au moins trouvé la cléQui nous redonne notre enfanceEt nos fous rires d'écoliers
Cette nuitC'est le vent d'automneQui te berceraLaisse-leÀ l'abri des hommesTe bercer près de moi
Il y aura bien sûr un malaiseComme une brève hésitationAu moment de placer les chaisesPour le repas du réveillon
Tu vivras dans tous nos silencesAu hasard des conversationsJ'apprivoiserai ton absenceMais je ne dirai plus ton nom
Cette nuitC'est le vent d'automneQui te berceraLaisse-leÀ l'abri des hommesTe bercer près de moi
Pendu à la plus haute brancheUn jour je te pardonneraiDis au Bon Dieu que c'est dimancheEt qu'il peut venir te chercher