Hélène
Le satin noir sur son teint blanc,Avoue, peignoir, que c'est troublant.O, ô, avoue c'est troublant.
Je noirrais bien ses courtisans,Mais j'en prendrais pour cent-dix ans.Au moins, au moins cent-dix ans.
Hélène,Je ne suis pas Verlaine,Mais je t'écris quand mêmeQue je t'aime, Hélène.
Laisse-moi devenir ton amant,Seul montagnard de tes monts blancs.O, ô, de tous tes monts blancs.
Hélène,Je vais perdre haleine,Mais je te crie quand mêmeQue je t'aime, Hélène.
Tout San Francisco BayVoudrait tant que je m'en aille.J'en perds mon alphabet.J'aime tant la lire en braille.Ai ai ai ai ai!
Si tu ne jettes pas tous ces Don Juan,Moi, je retourne chez ma maman.O, ô, moi chez ma maman.
Hélène!O, ô Hélène!
Tout San Francisco Bay...
Le savon noir sur ces seins blancs,Avoue, baignoire, que c'est troublant.O, ô, avoue c'est troublant.