L'ombre Des Réverbères
Sous les ponts, coulait l'or de ma jeunesseQue j'avais, avalé jusqu'à l'ivresseChancelant, sous l'ombre des réverbèresM'écroulant, sur des racines de pierreCélèbrant, chaque minute de silencePour y perdre, ma plus tendre inconscienceTriopmhant, de mes plaisirs immortelsOubliant, de m'acquitter de mes excès
Sous la pluie, sur les trottoirs de ParisQue j'avais, arpentés toute la nuitRevenant de toutes mes extravagancesDe vertus, de ces déluges de non-sensC'est fini, cette médiocrité doréeMais peut-être, je vais devoir l'éprouverSi mon coeur, ne bat pas assez viteJe l'abreuve de liqueurs excessives
Mais il me parle tant de ce que j'ai aiméIl a juste un peu peur de ce que j'ai pleuréMais il voudrait cueillir ma seule volontéDe celle que le mal a tant empoisonné