C'est pas vrai, c'est pas moi
J'ai l'air un peu bêtaJ'ai du mal à parlerDans les commissariatsVaut mieux pas la ramener
Ils voudraient m'accuserPour des autoradiosDes vitrines éclatéesEt peut-être un coup de couteau
Les menottes aux poignetsComme un vrai délinquantJ'ai vu le soir tomberC'était rouge au couchant
Ils m'ont mis dans un trouLa tête entre les mainsIls m'ont dit : "Si t'avouesTu sortiras demain"
C'est pas vrai, c'est pas moiOn m'en veut dans ma rueMa mère, elle me croiraElle, elle m'a toujours cru
Si je pouvais, MonsieurTéléphoner chez moiÇa fait peur à mes vieuxLa nuit quand j'rentre pas
Ma mère, elle vous diraQue j'suis pas un voyouEt ma mère, elle ment pasVos histoires, elle s'en fout
Lorsque j'étais enfantJ'attrapais les oiseauxSi doux et si confiantsQu'ils vivaient sur ma peau
Ils m'ont jeté dehorsPlus tard ils m'ont reprisQuelques bijoux en orOubliés sous mon lit
Une fille aux bras nusDans la chambre ferméeJe l'avais étendueComme une fleur blessée
Un jour ils ont trouvéCe pistolet sur moiParaît qu'il avait tuéEt moi je m'en souvenais pas
En pleine rue, plein midiAu milieu des passantsLe tireur s'est enfuiUn jeune, presque un enfant
C'est pas vrai, c'est pas moiOn m'en veut dans ma rueMa mère, elle me croiraElle, elle m'a toujours cru
Et les filles me disaient :"T'as les yeux si brillantsQu'on n'ose pas t'embrasserMême que t'es pas méchant"
J'ai pas tué, pas voléMa mère, elle est témoinElle aurait pu jurerQue j'étais un gars bien
Lorsque j'étais enfantJ'attrapais les oiseauxSi doux et si confiantsQu'ils dormaient sur ma peau
~
Le soir à la prisonJ'arrive pas à dormirMaman, t'avais raisonT'es partie sans prévenir
J'aimais pas les couteauxD'ailleurs j'ai peur du sangJ'aimais mieux les oiseauxEt les soleils couchants
Il fait noir dans la pierreEt je cherche mes mainsPour dire une prièreÀ qui ? Je n'en sais rien
Si le bon Dieu pardonneIl n'a qu'à se rappelerQue je n'ai tué personneSans y être obligé
C'est pas vrai, c'est pas moiOn m'en veut dans ma rueMa mère, elle me croiraElle, elle m'a toujours cru
Il fait noir dans la pierreEt je cherche mes mainsPour dire une prièreÀ qui ? Je n'en sais rien
Si le bon Dieu pardonneIl n'a qu'à se rappelerQue je n'ai tué personneSans y être obligé
Lorsque j'étais enfantJ'attrapais les oiseauxSi doux et si confiantsQu'ils mouraient sur ma peau
C'est pas vrai, c'est pas moiOn m'en veut dans ma rueMa mère, elle me croiraElle, elle m'a toujours cru
Si je pouvais, MonsieurTéléphoner chez moiÇa fait peur à mes vieuxLa nuit quand j'rentre pas
C'est pas vrai, c'est pas moiOn m'en veut dans ma rueMa mère, elle me croiraElle, elle m'a toujours cru
Et les filles me disaient :"T'as les yeux si brillantsQu'on n'ose pas t'embrasserMême que t'es pas méchant"