Voilà Qu'Une Balle Siffla
Voilà qu'une balle siffla, droit dans ma poitrine, entra,Dans la steppe, sur mon étalon hardi, me suis sauvé.Mais d'un coup de sabre, le commissaire me rattrapa,Chavirant de mon étalon, suis tombé.
Eh, oh, moreau est mon étalon !Eh, et la lame est en acier !Eh, et le brouillard est épais !Eh, oh, et le petit père, l'ataman, et le petit père, l'ataman !
Sur une seule jambe, suis revenu de la guerre,J'attache mon étalon et m'attable auprés de ma femme,Pas une heure ne se passe, qu'arrive le commissaire,Il détache mon étalon et enlève ma femme.
Eh, oh, moreau est mon étalon !Eh, et la lame est en acier !Eh, et le brouillard est épais !Eh, oh, et le petit père, l'ataman, et le petit père, l'ataman !
Eh, oh, moreau est mon étalon !Eh, et la lame est en acier !Eh, et le brouillard est épais !Eh, oh, et le petit père, l'ataman, et le petit père, l'ataman !
Du mur, j'ai décroché le sauveur et, sous ma chemise, l'ai caché,Prenant mon fusil, ma maison, j'ai incendié,Vivre sous les soviets, c'est marchander sa croix !Nombre d'entre nous, dans la forêt, se sont enfoncés.
Eh, oh, moreau est mon étalon !Eh, et la lame est en acier !Eh, et le brouillard est épais !Eh, oh, et le petit père, l'ataman, et le petit père, l'ataman !