Comme eux
Il rêvait de noircir des pagesD’écrire des choses nouvellesElle aurait peint des paysagesEt joué du violoncelleA s’aimer toujours d’avantageIls ont trouvé naturelElle, le cambouis des garagesLui, les produits de vaisselle
Elle posait ses doigts sur la carteToujours du côté chaleurDe temps en temps, faudra qu’on parteS’embrasser ailleursElle ne voit pas le temps qui passeIls prennent tellement à cœur… à cœurCes fins de semaine sur placeAutour d’un bouquet de fleurs…
Jamais de cris, de problèmesTout le monde peut voir comme ils s’aimentNi double fond, ni double jeuRien que de la lisse surfaceQue du collant en double faceFasse le ciel qu’on soit comme eux…
Ils rêvent d’une chambre tranquilleDe quelques jouets au milieuQu’importe l’endroit ou le styleLe centre-ville ou la banlieueDe temps en temps faudra qu’on parteUn jour, il écrira un peuElle sait où elle a rangé la cartePour les jours où ça ira mieux
Jamais de cris, de problèmesTout le monde peut voir comme ils s’aimentNi double fond, ni double jeuRien que de la lisse surfaceQue du collant en double faceFasse le ciel qu’on soit comme eux…