Je l'aime, je l'aime
Je l’aime, je l’aime,Il est sur les chemins.Je l’aime, je l’aime,Il reviendra demain.
Et même, et mêmeS’il ne me revient pas,Je l’aime, je l’aime,Et je l’attends déjà.
Aï, s’il est plus heureux,Le vent dans ses cheveux.Aï, qu'autour de son cou,Mes bras jaloux.
Je l’aime, je l’aime,Tu le crois si tu veux,J’ai même, j’ai mêmeVu des tziganes heureux.
Je l'aime,je l'aimesans savoir d'où il vientet même s'il peut mourir demainaï, aï, je guette les ventscar, aï, il est leur enfantaï, aï, je guette la nuitpareille à lui.
Je l'aime, je l'aime,il vient quand il a froidet même, et même,il m'aimait quelquefois
Je l'aime, je l'aime,Tu me crois si tu veux,J'ai même, j'ai même,vu des tziganes heureux.