97
Pour m’endormir,Je répète cent fois ton nomPour ne pas oublier le bruit qu’il feraitS’il venait briser mon silence
Je ne m’en lasse pas,Chaque fois c’est différentC’est comme s’il avait été faitPour être dit par ma voixÀ tout moment
Mais tu ne sais pas épeler qui je suisEt tu ne me laisses jamais entrer chez toiEt, tu sais, je me saignerais à blancPour que tu ne manques jamais de rouge sur tes lèvres
Je pense à toiMême quand je ne pense pasMême lorsque j’arrive à faire le vide,Tu le transformes en précipice
J’aime la chute, bien plus fortQue n’importe quelle butteJe ferai en sorte que jamais ne s’arrêteL’autobus 97
Tu ne sais pas épeler qui je suisEt tu ne me laisses jamais entrer chez toiEt, tu sais, je me saignerais à blancPour que tu ne manques jamais de rouge sur tes lèvres