Des rails
Je suis partie bien à l’ heureJ’ai pris le trainEn direction du cœurPas vu le trainQui mène à grande vitesseTu me délaissesUne fille de seconde classeA pris ma place
Chaque fois mon train qui dérailleJe ne suis pas de tailleChaque fois mon cœur qui dérailleEt ma tête , alouette, ma vie n’a ni queue ni têteChaque fois mon train qui dérailleS’engouffre dans la failleChaque fois mon cœur qui dérailleEt la tête, alouette, ma vie n’a ni queue ni têteEt qu’est-ce qu’on faitOn prendra le prochainSur l’autre quaiNos corps ces grands voyageursRoulent oui maisOui mais les sautes d’humeursC’est sans arrêtEt chaque fois nos trains qui déraillentNous ne sommes pas de tailleChaque fois nos cœurs qui déraillentEt nos têtes, alouette, la vie n’a ni queue ni tête
Chaque fois nos trains qui déraillentS’engouffrent dans la failleChaque fois nos cœurs qui déraillent
Chaque fois les hommes déraillentEt se livrent batailleChaque fois les hommes déraillentEt se livrent batailleEt pourquoi ?Oui pourquoi ?Et ça cogne, et ça saigne,Et ça sent la fin de règneOh mais pourquoi les hommes déraillent ?Et se livrent bataille ?Dis pourquoi les hommes déraillent ?C’est un fait, alouette, la vie n’a ni queue ni têteC’est pourquoi le monde dérailleEt est mort à la batailleMais pourquoi le monde déraille ?Et ça cogne, et ça saigne,Et ça sent la fin de règneC’est un fait, alouette, la vie n’a ni queue ni tête